perl était à la base conçu pour effectuer différentes transformations sur des fichiers texte, mais il ne se réduit pas à cela. De nombreuses fonctions avancées en font un langage idéal pour diverses tâches d'administration-système.
Note : ce chapitre est censé être plus volumineux. J'intégrerai volontiers toute contribution sur l'utilisation de fonctions telles que pack, unpack, tie, etc.
perl permet d'accéder à la base NIS sans avoir à se préoccuper de la méthode d'accès.
Pour cela, diverses fonctions existent, qui sont les homonymes des fonctions équivalentes en C (getpwnam, getpwuid, getpwent, ...). Il suffit de se reporter à la page de manuel [3] pour en connaître les détails.
Par exemple, pour obtenir le home directory ainsi que le nom complet de la personne qui exécute le script, il suffit d'une ligne :
# $< renvoie l'uid de la personne qui exécute le script ($fullname, $home) = (getpwuid($<))[6,8];
Les différentes fonctions permettant d'utiliser les sockets sont présentes dans perl. Les noms sont identiques à ceux des fonctions C équivalentes. Cependant, les arguments diffèrent, pour deux raisons : les descripteurs de fichiers fonctionnent différemment en perl et en C, et de plus perl connait toujours la longueur de ses chaînes de caractères, donc cette information est inutile.
La section perlipc du manuel [3] donne un exemple de script client/serveur, illustrant l'utilisation des fonctionnalités réseau.
Une particularité est à souligner : l'utilisation des fonctions pack et unpack pour créer les structures qui sont passées en paramètres aux diverses fonctions.
Comme pour les fonctions réseau, les différentes fonctions portent le même nom que leurs équivalents en C. Un exemple est proposé dans la section perlipc du manuel [3].