La fin de la correspondance privee. ----------------------------------- Tout l'internet, mais aussi telephone, fax.. generalise, 'preventif', et stocke. Un merci aux fachos du G8, Conseil de l'Europe, LSQ et gouvernement francais :-( Une mention speciale a G.W.Bush & Co, notre planificateur prefere. [Adopte :( Le 30 Mai, l'amendement de ouf sur le 'retention des donnees' a ete vote par le parlement europeen - ZdNet: Altern et Globenet en resistance ] -------------------------------------------------------------------------------- Signez avant le 28 mai la lettre ouverte disponible ici : (soutient a l'amendement du Parlement Europeen qui peut reduire la portee de ces lois) http://stop1984.com/index2.php?lang=fr&text=letter.txt ou ici : http://www.stop1984.com/index2.php?lang=fr&text=letter.txt Signature des organisations a envoyer (avec nom, prenom, URL et prsentation) a Marc Rotenberg (rotenberg at epic.org). -------------------------------------------------------------------------------- From: "samizdat.net" Subject: [globe_l] L'Empire et le controle de l'Internet (1) Date: Mon, 20 May 2002 12:28:28 +0200 Loin des capitales, le G8 se mobilise pour traquer les communications --------------------------------------------- Mont-Tremblant, à une centaine de kilomètres sur les hauteurs de Montréal au Québec, met en avant ses pistes de snow-board, ses huit superbes parcours de golf et son «télécabine panoramique»... C'est aussi pour son caractère de station retranchée que cette petite bourgade canadienne a été choisie par les membres du G8, le club des pays les plus puissants de la planète, pour réunir les 13 et 14mai leurs ministres de l'Intérieur et de la Justice. Cela aurait pu être l'occasion d'un baptême du feu diplomatique pour MM. Sarkozy et Perben, nommés respectivement ministre de «l'Intérieur et de la sécurité intérieure» et garde des Sceaux dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Mais lundi et mardi dernier, ils ont dû se faire représenter à Mont-Tremblant par des hauts fonctionnaires, comme nous l'a confirmé l'un des ministère concerné. Les principes démocratiques sont en jeu Derrière l'anecdote de calendrier, se profile une subtile guerre d'influence touchant aux moyens de télécommunications. Il est question de surveillance préventive des informations de connexion (voix ou données) que laisse tout usager sur le moindre réseau de communication (fixe ou mobile). Un débat rélancé par les attentats du 11 septembre aux États-Unis: les responsables internationaux de la police et de la sécurité insistent sur la nécessité de collecter à l'avance (avant toute constatation d'infraction) tous les "logs" de connexion d'un abonné, afin de pouvoir retracer plus tard ses agissements. Question cruciale, puisque la présomption d'innocence et les valeurs démocratiques exigent logiquement que ce type de surveillance exploratoire a priori soit proscrite. Dans leur compte rendu public diffusé cette semaine à l'issue de leur réunion de Mont-Tremblant, les ministres du G8 se déclarent «très heureux» d'approuver un document en gestation depuis 1999: «Recommandations sur le dépistage des communications électroniques transfrontalières dans le cadre des enquêtes sur les activités criminelles et terroristes» (document html en français). Avec pour objectif d'aider «nos organismes de police et de sécurité nationale à localiser et identifier rapidement les criminels et les terroristes qui se servent des réseaux de communication internationaux à des fins illicites». Retrouver la trace de toute communication... «Les événements tragiques du 11 septembre 2001 ont rendu ce travail encore plus urgent», notent les ministres en préambule. «Les terroristes peuvent utiliser le courriel, les sites internet, les téléphones portables et d'autres technologies de communication en développement, afin de faire des plans et de transférer l'information sur plusieurs continents de façon à les rendre difficiles, sinon impossibles, à dépister. On ne doit pas permettre aux terroristes de tirer profit de la modernisation et de la mondialisation des communications.» S'ensuit dix mesures concrètes pour y parvenir. Pour être en mesure de dépister les communications, «il est impératif de disposer de données d'achalandage», c'est-à-dire les fameux "logs" reconstituant le parcours d'une personne sur les réseaux. Il faut donc «assurer la préservation expéditive des données d'achalandage existantes relatives à une communication particulière, qu'elles aient été transmises par un ou plusieurs fournisseurs de services, ainsi que la divulgation rapide d'une quantité suffisante de données d'achalandage pour permettre l'identification des fournisseurs de services et du chemin par lequel la communication a été transmise, à la suite de l'exécution d'un ordre judiciaire ou autre national que la loi intérieure permet.» Plus loin, un autre point recommande de «promouvoir une architecture de réseau qui améliore la sécurité et permette, dans les cas appropriés, de dépister les usages abusifs du réseau tout en tenant compte de la vie privée de ses utilisateurs». Une liste exhaustive pour traquer le trafic internet Un autre document dresse une liste de données techniques à prendre en compte pour les réseaux IP. D'abord celles du «système d'accès au réseau» (SAR, le point d'entrée) - «date et heure de connexion, ID utilisateur, adresse IP assignée, adresse IP du SAR, nombre d'octets transmis et reçus, identification de la ligne appelante». Puis spécifiquement, le «serveur de courriel» (journal SMTP) est concerné surtout pour repérer «message-ID (msgid), expéditeur (login@domain), destinataire (login@domain), (...) adresse IP du client connecté au serveur, ID utilisateur, dans certains cas, renseignements sur le courriel récupéré». Mêmes requêtes pour les protocoles suivants: «serveurs de téléchargement» (FTP), avec «chemin et nom de fichier des données téléchargées vers l'amont ou l'aval»; serveurs web, avec «journal http, adresse IP de la source (...), dernière page visitée»; les newsgroups Usenet, «ID du processus, message-ID du message livré (...)»; et enfin les «services de bavardage internet», les forums de chat comme l'IRC, avec «durée de la séance, surnom utilisé pendant la connexion IRC, nom d'hôte ou adresse IP ou les deux». Cete liste fait figure de petit vade-mecum pour les forces de l'ordre. Et pas seulement celles du G8, car son influence est bien plus large en matière de cybercriminalité. En effet, le "Groupe des 8" a ouvert depuis plusieurs années un «réseau international de contacts disponibles 24 heures sur 24 pour faire échec à la criminalité en haute technologie». «Depuis le 11 septembre, le G8 a grossi de façon significative [ce] réseau (...) qui, à l'origine, comptait 16 États participants et en comprend aujourd'hui 26», notent les délégués à l'issue de leur réunion canadienne. Conflit en Europe, attente des décrets LSQ en France Les pays de l'Union européenne sont en première ligne pour tenter d'appliquer, en force, ce principe de «rétention préventive» des données identifiant l'abonné et ses parcours réticulaires. Le Parlement européen et le Conseil des ministres sont toujours farouchement opposés sur cette question. À Strasbourg le 18avril dernier, la commission parlementaire des Libertés du citoyen a une nouvelle fois approuvé le principe du «droit à l'oubli», dans une directive en cours de révision (protection des données dans les télécommunications). Il y est établi que «toute forme de surveillance électronique générale ou exploratoire pratiquée à grande échelle est interdite». Mais de leur côté, les gouvernements et leurs hauts fonctionnaires de la sécurité et du renseignemlent restent campés sur leurs positions (résumées dans notre article du 13/12/2001): cet amendement est abusif, disent-ils. Cette directive ne couvre pas les compétences dites du "3e pillier" (justice, défense et sécurité), et ne peut donc pas empêcher les États de prendre de telles mesures, dans le respect des conventions internationales sur les droits de l'homme. Le Parlement dans son ensemble, qui avait déjà rejetté, à la majorité, la formulation du Conseil le 13novembre derneir, doit passer au vote en deuxième lecture le 29mai prochain. Les pendules ne sont pas prêtes d'être à l'heure... En tous cas, le listing des données à conserver élaborée par le G8, approuvé donc par la France, devrait ressembler à celui que doit contenir l'un des décrets d'application de la loi sécurité quotidienne du 15novembre 2001. La LSQ ordonne déjà aux prestataires de conserver pendant un an les données de connexion (article 29). Selon nos informations, les "arbitrages" interministériels sur ce décret très attendu n'auraient pas été effectués avant le premier tour de la présidentielle. Ce qui retarderait d'autant sa publication après les législatives. Jusqu'à aujourd'hui, seulement une demi-douzaine de décrets relatifs à la LSQ sont parus, mais très peu concernant certaines dispositions liées à l'informatique. Jerome Thorel vendredi 17 mai 2002 Source : ZDNet France (http://www.zdnet.fr) Recommandations sur le dépistage des communications électroniques transfrontalières dans le cadre des enquêtes sur les activités criminelles et terroristes --------------- En octobre 1999, les ministres de la Justice et de l'Intérieur des pays membres du G8 se sont réunis à Moscou et ont demandé à leurs représentants d'élaborer un ensemble d'options concrètes permettant de dépister les communications électroniques transfrontalières dans le cadre des enquêtes criminelles. Le communiqué des ministres énonçait en partie que : Dans le but de s'assurer que nous pouvons tous localiser et identifier les criminels qui utilisent les communications électroniques à des fins illégales, nous devons accroître notre capacité de dépister ces communications pendant qu'elles se produisent et après, même quand elles passent par de nombreux pays. Les processus existants sont souvent trop lents et sont conçus à des fins de coopération bilatérale plutôt que pour faire face à des crimes pour lesquels il faut l'aide immédiate de plusieurs pays. On doit trouver des solutions nouvelles et plus rapides. En mai 2000, les experts mettaient la dernière main à l'ébauche des options. En juillet 2000, les chefs d'État du G8 appuyaient le début des travaux à leur réunion d'Okinawa, au Japon. En février 2001, à la Réunion de Milan, les ministres de la Justice et de l'Intérieur du G8 demandaient que des experts élaborent des recommandations sur le dépistage tout en tenant compte de facteurs pertinents comme la protection des renseignements personnels et des libertés individuelles. À Moscou, les ministres demandaient, une fois de plus, aux experts de consulter des représentants de l'industrie sur le dépistage et sur d'autres questions relatives au crime en haute technologie. Par la suite, des conférences et des ateliers ont été tenus à Paris, Berlin et Tokyo auxquels ont participé plus de cent représentants de sociétés de haute technologie du monde entier. Les événements tragiques du 11 septembre 2001 ont rendu ce travail encore plus urgent. Les terroristes peuvent utiliser le courriel, les sites Internet, les téléphones portables et d'autres technologies de communication en développement afin de faire des plans et de transférer l'information sur plusieurs continents de façon à les rendre difficiles, sinon impossibles, à dépister. On ne doit pas permettre aux terroristes de tirer profit de la modernisation et de la mondialisation des communications. Il nous faut donc travailler collectivement à relever ce défi et à accroître la capacité de tous nos gouvernements de combattre les actes terroristes et autres activités criminelles. Les crimes en haute technologie au niveau international, qui pourraient être perpétrés à grande distance, soulèvent des défis parallèles. Pour réussir, les enquêteurs doivent remonter la piste des communications, depuis l'ordinateur source à l'ordinateur ou aux autres périphériques de la victime, en passant par les fournisseurs de services intermédiaires de différents pays. Pour localiser la source d'un crime, les autorités policières se fient souvent aux dossiers historiques qui indiquent le moment des différentes connexions, d'où elles ont été faites et qui est susceptible de les avoir faites. Dans d'autres cas, elles peuvent devoir faire le suivi d'une connexion au moment où elle est faite. Lorsque les fournisseurs de services ne relèvent pas de la juridiction territoriale des enquêteurs, ce qui est souvent le cas, elles ont généralement besoin de l'aide de leurs collègues d'autres pays. Des mesures d'entraide juridique traditionnelles et même accélérées sont habituellement conçues pour obtenir des données historiques et en temps réel dans les cas impliquant deux pays seulement (c.-à-d. le pays de la victime et celui du contrevenant). Lorsque le criminel fait passer ses communications par trois, quatre ou cinq pays, le processus d'entraide juridique exige plusieurs périodes de temps avant que les autorités policières n'obtiennent les données de chaque fournisseur de services pour remonter la piste des communications, ce qui augmente les risques d'indisponibilité et de perte des données. Le criminel demeurera ainsi anonyme et libre de se livrer à d'autres activités criminelles. Les recommandations ci-après proposent un certain nombre d'étapes que les gouvernements peuvent suivre pour leur permettre de dépister plus efficacement les communications terroristes et criminelles internationales. Les recommandations traitent de nombreux problèmes, notamment de la préservation des données relatives à des enquêtes particulières, de l'entraide juridique accélérée, du dépistage en temps réel par le biais de plusieurs fournisseurs et de l'authentification de l'utilisateur. Les recommandations n'ont pas pour but d'exiger des fournisseurs qu'ils améliorent les capacités techniques existantes. Enfin, toute mise en ¦uvre de ces recommandations est assujettie à la législation nationale et aux obligations internationales et doivent tenir compte de la protection adéquate des droits de la personne. Dans la mesure du possible, les recommandations devraient être mises en ¦uvre de manière à éviter ou à atténuer le potentiel de conflits parmi les lois des pays, ce qui pourrait constituer un obstacle à la coopération policière internationale et à la collaboration entre les gouvernements et l'industrie. Les gouvernements doivent considérer les mesures suivantes qui améliorent la capacité des forces de l'ordre de prévenir les actes terroristes et autres activités criminelles et de faire enquête : 1. Permettre aux fournisseurs de services de conserver des catégories définies de données d'achalandage et de données sur les abonnés à des fins commerciales ou de sécurité publique légitimes, peut-être en appuyant l'adoption par les fournisseurs de services et leurs associations de codes de pratiques exemplaires. 1 2. S'assurer que la mise en application des lois sur la protection des données tiendra compte de la sécurité publique et des autres valeurs sociales en permettant en particulier la conservation et la préservation des données importantes pour les besoins de sécurité du réseau ou les enquêtes ou poursuites policières, et surtout en ce qui a trait à Internet et aux autres technologies en émergence. 3. Permettre aux forces de l'ordre nationales d'émettre des directives de préservation des données de sources étrangères à des fournisseurs de services nationaux après approbation accélérée, avec examen de fond s'il est requis par la loi intérieure, par l'intermédiaire d'un ordre judiciaire national ou autre. 4. Assurer la préservation expéditive des données d'achalandage existantes relatives à une communication particulière, qu'elles aient été transmises par un ou plusieurs fournisseurs de services, ainsi que la divulgation rapide d'une quantité suffisante de données d'achalandage pour permettre l'identification des fournisseurs de services et du chemin par lequel la communication a été transmise, à la suite de l'exécution d'un ordre judiciaire ou autre national que la loi intérieure permet. 5. Autoriser les forces de l'ordre nationales à utiliser les mécanismes décrits dans le paragraphe précédent pour répondre aux demandes provenant de l'étranger par le biais d'une entraide juridique expéditive même s'il n'y a pas violation de la loi intérieure de l'État requis. 2 6. Sur réception d'une demande d'un autre État de dépister une communication particulière, autoriser les autorités compétentes, même s'il n'y a pas violation de la loi intérieure de l'État requis, à utiliser rapidement les mécanismes disponibles en vertu de la loi intérieure afin de préserver toutes les données nationales existantes nécessaires pour dépister la communication, aviser l'État requérant si ladite communication semble provenir d'un État tiers et fournir à l'État requérant des données suffisantes pour demander l'aide de l'État tiers. 7. Autoriser les forces de l'ordre nationales à dépister en temps réel la communication particulière en temps réel afin d'en établir le chemin, l'origine ou la destination, y compris en passant par plusieurs fournisseurs de services d'un pays, au moyen d'un ordre judiciaire ou autre national si la loi intérieure le permet. 8. Autoriser les forces de l'ordre nationales à utiliser les mécanismes décrits dans le paragraphe précédent pour répondre à la demande d'un pays étranger, par le biais d'une entraide rapide, même s'il n'y a pas violation de la loi intérieure de l'État requis. 9. Promouvoir une architecture de réseau qui améliore la sécurité et permette, dans les cas appropriés, de dépister les usages abusifs du réseau tout en tenant compte de la vie privée de ses utilisateurs. 10. Promouvoir l'authentification musclée des utilisateurs pour les applications pertinentes tout en respectant la neutralité technologique et la liberté de choix des utilisateurs. --------------- (1) La ou les catégories de données seraient établies par chacun des États. (2) La phrase « même s'il n'y a pas violation de la loi intérieure de l'État requis » signifie que l'État qui fait l'objet de la demande doit fournir son aide même si la conduite en question ne remplit pas toutes les conditions requises pour qu'elle soit considérée criminelle ou même si elle ne pouvait être l'objet d'une poursuite criminelle dans cet État. Le but de cette expression, et des recommandations en général, n'est pas de limiter les autres exigences possibles relatives à l'aide fournie que l'État requis pourrait imposer, notamment les exigences ou les exceptions en matière de double criminalité pour les intérêts fondamentaux de l'État requis. Source : http://www.g8j-i.ca/french/doc2.html Réunion des ministres de la Justice et de l'Intérieur du G8 Mont-Tremblant, 13 et 14 mai 2002 Voir : http://www.g8j-i.ca/french/faqs.html Principes relatifs à la disponibilité des données essentielles au maintien de l'ordre public --------------- Afin de prévenir les activités criminelles et terroristes, d'intenter des poursuites et de faire enquête, le cas échéant, les forces de l'ordre doivent avoir un accès légal aux données d'achalandage et aux renseignements sur les abonnés dont disposent les fournisseurs de services de communications. Toutefois, les enquêtes sur les activités criminelles et terroristes sont de plus en plus entravées par l'absence de ces données et renseignements. C'est pour cette raison que les États devraient examiner leurs politiques sur la disponibilité des données d'achalandage et des renseignements sur les abonnés, de manière à harmoniser la protection des renseignements personnels, les préoccupations de l'industrie et le mandat des forces policières en matière de maintien de l'ordre public. Plus précisément, dans l'élaboration d'une approche équilibrée, les États devraient préserver les droits de la personne, y compris la protection des renseignements personnels. Les politiques de protection des données devraient viser un juste équilibre entre la protection des renseignements personnels, les préoccupations de l'industrie telles que la sécurité des réseaux et la prévention de la fraude, et les besoins des forces de l'ordre de mener des enquêtes pour lutter contre les activités criminelles et terroristes. Les gouvernements et l'industrie devraient reconnaître que les progrès de la technologie et du commerce électronique mettent en jeu la sécurité du public qui les utilise. Il est essentiel d'assurer la sûreté et la sécurité du public et des entreprises pour que les économies nationales demeurent prospères et que croisse la confiance des consommateurs dans les transactions par Internet. Afin de faciliter une approche harmonieuse dans l'élaboration de politiques concernant la disponibilité des données d'achalandage et des renseignements sur les abonnés, on doit mener des consultations auprès de tous les groupes d'intéressés, y compris les responsables de la protection des renseignements personnels et de la vie privée, l'industrie, les organismes d'application de la loi et les utilisateurs. Les gouvernements et l'industrie devraient reconnaître qu'il y a des conséquences économiques à la collecte et à la conservation des renseignements, qui dépendent de nombreux facteurs, y compris la quantité de données disponibles (p. ex., quels champs dans quels journaux), la durée de conservation et divers modèles d'entreprises. Les gouvernements devraient donc préciser quels types de données seraient utiles à des fins de sécurité publique. Certains journaux d'accès au réseau, par exemple, sont particulièrement utiles pour les enquêtes criminelles. L'Annexe A contient une liste des journaux qui pourraient être disponibles. Les gouvernements devraient éviter d'imposer un fardeau fonctionnel et financier déraisonnable à différents modèles d'entreprises de fournisseurs de services Internet (FSI) dans le seul but de rendre disponibles les données d'achalandage et les renseignements sur les abonnés. Les États devraient élaborer des approches concertées au sujet de la disponibilité des données afin d'éviter tout fardeau indu aux fournisseurs de services qui procurent les services transfrontaliers, en tenant compte de toute obligation pertinente en matière de commerce international. Les politiques élaborées au niveau national et portant sur la disponibilité des données d'achalandage et des renseignements sur les abonnés devraient tenir compte du besoin de coopération internationale afin de permettre le dépistage rapide des communications électroniques transfrontalières criminelles et terroristes. Annexe A --------------- Voici la liste des détails des journaux de certains services qui peut être accessible à un fournisseur de services Internet. Veuillez prendre note que le contenu de ces journaux peut être assujetti à certaines conditions commerciales, techniques et juridiques pertinentes et que toutes les données qui suivent ne seront pas disponibles dans tous les journaux. (1) Système d'accès au réseau (SAR) - journaux d'accès particuliers aux serveurs d'authentification et d'autorisation comme TACAS+ ou RADIUS (Remote Authentification Dial-in User Service) utilisés pour contrôler l'accès aux routeurs IP ou aux serveurs d'accès au réseau - date et heure de connexion du client au serveur - ID utilisateur - adresse IP assignée - adresse IP du SAR - nombre d'octets transmis et reçus - identification de la ligne appelante (ILA) . (2) Serveur de courriel - journal SMTP (Protocole de transfert de courrier simple) - date et heure de connexion du client au serveur - adresse IP de l'ordinateur d'envoi - message-ID (msgid) - expéditeur (login@domain) - destinataire (login@domain) - indicateur de situation - journal du POP (Post Office Protocol) ou du IMAP (Protocole d'accès message Internet) - date et heure de connexion du client au serveur - adresse IP du client connecté au serveur - ID utilisateur - dans certains cas, renseignements sur le courriel récupéré (3) Serveurs de téléchargement en amont et en aval - journal FTP (Protocole de transfert de fichier) - date et heure de connexion du client au serveur - adresse IP de la source - ID utilisateur - chemin et nom de fichier des données téléchargées vers l'amont ou l'aval (4) Serveurs Web - journal HTTP (protocole de transfert hypertexte) - date et heure de connexion du client au serveur - adresse IP de la source - transaction (c.-à-d. commande GET) - chemin de la transaction (pour récupérer la page html ou l'image) - « dernière page visitée » - codes de réponse (5) Réseau USENET - journal NNTP (Network News Transfer Protocol) - date et heure de connexion du client au serveur - ID du processus (nnrpd[NNN_N]) - nom d'hôte (nom du serveur de nom de domaine (DNS) de l'adresse dynamique IP assignée) - activité de base du client (sans contenu) - message-ID du message livré (6) Service de bavardage Internet - journal IRC - date et heure de connexion du client au serveur - durée de la séance - surnom utilisé pendant la connexion IRC - nom d'hôte ou adresse IP ou les deux Source : http://www.g8j-i.ca/french/doc3.html Réunion des ministres de la Justice et de l'Intérieur du G8 Mont-Tremblant, 13 et 14 mai 2002 Voir : http://www.g8j-i.ca/french/faqs.html