Ange Gardien | [ Big Brother ] |
Auteur: eberkut [ .KoM ] | Monday 15 January 01 |
Hé hé, un nouveau moyen de surveillance et de contrôle que je viens de découvrir ce soir même grâce aux excellents documentaires de Canal+ pour la soirée "Tous Paranos".
Notre seul salut pour l'instant provient du fait que les études de marché montrent une faible demande actuellement pour l'implantation directement dans le corps humain, au privilège d'une puce à l'extérieur ou du moins dans un objet commun environnant. Peut-être une peur des éconimistes et politiciens de devoir montrer l'exemple et être à leur tour sur-contrôlés, sur-régulés et 'sur-surveillés' :) Fox News. Digital Angel : the new eye in the sky [ Commentaire? ]>bluuurp> De source sure: la tendance actuelle dans le milieu des puces, est la puce implementee de cellules organiques....??? dans quel but?....allez savoir! . |
OpenPGP, GnuPG | [ Crypto ] |
Auteur: leonard [ mAdchAt ] | Sunday 14 January 01 |
>Sous win y'a quoi comme pgp fiable ? - PGP version 6.5.8, est la plus répandue, la plus simple a utiliser aussi. Telechargement. Paranos, il reste la version DOS! La version dos 2.63i est la seule dont le code source a été entièrement vérifié DOS PGP 2.63i. La version Windows d'Open PGP : GnuPG (mais encore avec des commandes DOS). Win GnuPG. >Sous Linux/Unix - OpenPGP est GnuPG sous Linux. La version "libre" de PGP qui semble être l'avenir de la crypto : GnuPG.ORG. Y'a meme les how-to en Francais.. Enfin, rumeurs NSA/Compromission : la version freeware est OK, il n'y a aucune raison de s'inquiéter, la version commerciale par contre pose problème, effectivement, mais la "rumeur" concernant PGP et la NSA provient sans doute des services de renseignements français et allemands. [Cette article est le copier-coller d'un mail entre BB et moi. Merci a lui.] Rumeurs. Rumeurs 2. [ Commentaire? ] |
Travaillez, vous êtes fliqués ! | [ Vie Privee ] |
Auteur: Bb) [ Bug Brother ] | Friday 12 January 01 |
Le RIP Act, qui connecte tout le trafic internet aux services de Sa Majesté, était, il y a quelques mois, passé beaucoup plus inaperçu, dans notre Hexagone en tout cas, que le petit bout de loi qui autorisait les employeurs à cyber-surveiller leurs employés. Etonnament, la légalisation de la cybersurveillance des salariés britanniques fait beaucoup plus parler d'elle que le flicage systématique de tous les internautes. On apprenait récemment que la Hollande contraignait ses FAI à payer pour faciliter les interceptions, que la concentration du marché allait ainsi s'accentuer, au "profit" de quelques-uns, et de quelques-uns seulement (devinez qui ?), qu'elle avait aussi créé le plus gros centre européen d'écoutes et d'interceptions. Personne n'en parle vraiment, bon, passons. Transfert nous apprend aujourd'hui qu'"après un an de réflexion, de consultation des syndicats et des entreprises, le Registratiekamer, l?équivalent de la CNIL, autorise la surveillance des employés : les entreprises peuvent fouiller les machines de leurs employés sous certaines conditions et seulement si tous les moyens de surveillance ont été préalablement discutés avec les salariés." Un peu comme en France, en somme. Normal. Parlons de la France, justement. Il est tout à fait possible, et permis, de cybersurveiller ses employés, à condition qu'ils en aient été informés, même si cette "information" leur est notifiée au détour d'une phrase tout ce qu'il y a de plus vague et sybilline, comme cela fut le cas pour cette syndicaliste qui fut mise à pied pour s'être entretenue avec une ex-salariée licenciée... Si TF1, via le cabinet d'avocats Bensoussan, consacre tout un dossier sur les doits des salariés en la matière, il est beaucoup plus difficile d'obtenir quelque info que ce soit sur le cadre législatif français en allant sur le site de la CNIL. Parlons de la Commission Nationale Informatique et Libertés, justement. Elle a récemment fait l'objet, du fait même de son impuissance caractérisée (façon cache-sexe de la protection des données personnelles), d'un dossier à charge à l'occasion des Big Brother Awards français. Par ailleurs, Hubert Bouchet, syndicaliste et vice président délégué de la CNIL, s'entretiendra le 18 janvier des "Enjeux et perspectives de la réforme de la "Loi Informatique et Liberté" en matière de protection des salariés". Où ça ? Lors d'un séminaire intitulé "Cybersurveillance de vos salariés : maîtrisez les limites légales au contrôle de l'activité des salariés". C'est-y pas beau, franchement ? Une des figures du syndicalisme, et de la protection de la vie privée, qui expliquent aux employeurs comment fliquer leurs employés... Le séminaire dure 2 jours, coûte seulement 8 995 FF (hors taxes) et compte pour partenaires THE WALT DISNEY COMPANY, ERNST & YOUNG, FRANCE TELECOM ou encore la DEUTSCHE BANK... Un des avocats du cabinet Bensoussan y parlera des "contraintes juridiques (qui) limitent le contrôle de la cyberactivité de vos salariés" (on ne saurait que trop apprécier le caractère si peu tendancieux de l'intitulé), on y dressera aussi un "panorama des outils les mieux adaptés pour assurer le contrôle de vos salariés"... Trêve de cynisme, on rappellera tout de même que "80 % des intrusions informatiques dans les serveurs d?entreprise sont le fait des salariés de la boîte." L'information est connue, mais c'est le responsable du Sefti (Service d?enquête sur les fraudes aux technologies de l?information), qui le dit, dans un article de Transfert, plutôt pertinent au demeurant, consacré à la perception des Français du terme "hacker". Ceci pouvant expliquer la volonté de certains employeurs de fliquer leurs salariés. Il n'empêche : le business, et la banalisation, de la cybersurveillance, va bon train. Jamais avant l'avenue de l'internet on ne se serait permis de débattre publiquement des modalités de mise sur écoutes téléphoniques, sans même parler de l'ouverture du courrier, de ses salariés. Ainsi va la vie... .net.
http://www.transfert.net/fr/cyber_societe/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=3492. |
Crash d'un concept win-win des services de renseignements allemands | [ Big Brother ] |
Auteur: Bb) [ Bug Brother ] | Tuesday 09 January 01 |
Lernout & Hauspie était l'un des leaders en matière de nouvelles technologies appliquées à la reconnaissance vocale et linguistique. Sauf qu'il y a peu, des accusations de fraude ont mis la société dans le collimateur de la Securities and Exchange Commission américaine (qui vérifie l'"intégrité" des valeurs et opérations boursières, L&H étant côté au Nasdaq), et que depuis les révélations s'accumulent. Développer, à grand frais, des outils de reconnaissance de l'hindi, du farsi ou du turc ne fait guère sérieux en terme commercial, surtout quand les budgets de recherche sont très conséquents : le marché de ces langues-là n'est guère porteur, et n'intéresse guère que les services de renseignements. C'est justement ce qu'a découvert De Standaard, qui, avec le Wall Street Journal, a soulevé le lièvre. L'article de Telepolis rapporte que le pot aux roses a été découvert il y a quelques semaines lorsque le vrai nom de l'un des investisseurs a été révélé, à l'occasion d'un procès en contrefaçon portant sur une société spécialisée dans le traitement de volumes très conséquents d'informations. Le fonctionnement était simple et s'applique souvent aux sociétés qui servent de paravent, ou de partenaire privilégié, aux services de renseignements. L&H avait une trentaine de partenaires, qui payaient très cher le droit d'utiliser ses technologies. Sauf que certains de ses clients étaient aussi des partenaires en affaires. Que l'un d'entre-eux, Stephen Bodenkamp, de son vrai nom Christoph Kionowski, était en fait un agent du BND, le principal service secret allemand, "directeur technique" de la division du BND chargée des technologies de reconnaissance du langage, qui a d'ailleurs été suspendu suite à sa condamnation. Le deal était simple, et de type "win-win" : la "filiale" du BND donnait de l'argent, aidait au développement du marché, notamment en apportant des contrats avec la police ou les services de renseignements, donnait une certaine ampleur, donc une visibillité, donc des clients, tout en asseyant le business model de la société, le tout en vue de développer les technologies de reconnaissance vocale et autres moteurs de langage artificiels. Au final, L&H devenait leader en son domaine, réunissait pas mal de clients, ce qui lui a permis de racheter Dictaphone ou Dragon, et de s'introduire en Bourse. Le BND bénéficiait quant à lui d'une technologie qu'il ne pouvait pas se payer tout seul. Côté dégâts collatéraux, on notera également que l'agent en question était aussi le coordinateur de Sensus, un projet, financé par la commission européenne, destiné à faciliter la coopération linguistique, et l'échange d'informations, entre les différentes polices et services de renseignements européens. Le projet étant étroitement lié, semble-t'il, à différentes sociétés impliquées dans ce scandale, on ne sait ce qu'il en adviendra. Un malheur n'arrivant jamais seul, un des principaux partenaires de L&H n'était autre qu'un investisseur libanais réputé pour être impliqué dans le blanchiment d'argent. Il avait investi 36 millions de dollars. La majeure partie des autres "partenaires" n'ont pas (encore ?) été identifiés. Transfert va même jusqu'à laisser penser que l'enquête actuelle de la SEC pourrait être téléguidée par les services de renseignements américains, leader en la matière, via les Dictionnaires d'Echelon qui servent à repérer les mots-clés...
http://www.heise.de/tp/english. |
L'"anonymat" au croisement des bases de données | [ Vie Privee ] |
Auteur: Bb) [ Bug Brother ] | Tuesday 09 January 01 |
Selon une étude de Forrester Research, le commerce électronique aurait pu engranger 12,4 milliards de dollars supplémentaires si les internautes ne flippaient pas tant en matière de protection des données personnelles et de la vie privée en ligne. « Sur Internet, les prospects sont non seulement anonymes, mais aussi inconnus. C'est contre-productif et pour lui, et pour le marchand », estime quant à lui Jean-Claude Jamet, président et fondateur de Profil For You, une start-up qui vient de lever 65 millions de francs... Vous en connaissez beaucoup, vous, des "start-ups" qui arrivent à lever de l'argent aujourd'hui, et autant d'argent, 65 millions de francs ? C'est que Profil For You a le bon business plan : cette start-up créée en 1999 développe des outils de statistiques et de profilings destinés à mieux identifier les internautes, et à les transformer en bons clients. 01Net nous explique ainsi que "chaque nouvel internaute se voit attribuer un cookie et un profil par défaut, correspondant à celui du visiteur moyen d'un site. Ce profil est ensuite pondéré et affiné, selon l'intérêt que la personne témoigne dans son surf". Mais "Profile For You a fait le choix d'un profiling qui respecte avant tout la vie privée des internautes et leur volonté d'anonymat", dixit leur charte de transparence éthique. Profile For You a même lancé un Portail de l'éthique du Net, c'est dire ! Le Boston Globe consacrait récemment un article consacré aux business des bases de données "anonymes", elles aussi. On y apprenait que Cogit.com connaît l'adresse, le salaire, le type de voiture, le nombre d'enfants, les préférences culinaires ou culturelles, etc. de 17 millions de "profils". Cogit croise en effet les noms et adresses fournis par les internautes sur les sites partenaires, ou clients, avec une base de données recensant plusieurs dizaines de millions de foyers américains. Le profil est établi à partie des données du recensement (voir le OFF des Big Brother Awards, où l'on apprend que l'INSEE française revend elle aussi les profils collectés...), les ventes immobilières et d'automobiles, les registres de naissance et de mariage, de ventes par correspondance, etc. Cogit, grâce à ses deux services, RealTarget, et RealProfile, entend ensuite faciliter l'acte d'achat des internautes lorsqu'ils débarquent sur un site. Si Cogit affirme que les profils sont "anonymisés" (les noms sont effacés au profit d'un n° d'identifiant...), le processus n'en est pas moins paradoxal, en tout cas inquiétant, un peu à la manière d'Oreka, en France, qui enregistre toutes les URL des sites visités, avant de les trier : s'ils s'agit de sites commerciaux, les publicités affichées sur le bandeau d'Oreka seront adaptées à votre profil, s'il s'agit de sites politiques, syndicaux, sexuels ou religieux, ils seront effacé de la base de donnée (sic - voir les Conditions générales d'abonnement, aussi appelées Charte éthique). Tous, bien entendus, crient haut et fort qu'ils ne revendront jamais leurs données. Soit. Sauf qu'elles bien souvent sont mal protégées, cf les exploits répétés de Kitetoa en matière d'intrusion non-létale dans les bases de données. D'autre part, ces sociétés-là peuvent faire faillite, ou bien être rachetées, et leurs fichiers avec, les start-up, devenues start-down, faisant désormais commerce des restes de leur "nouvelle économie", sorte de nouveaux faillitaires high tech. Ainsi, les 20 000 identifiants clients de Koobuy City ont été rachetés par Impact Net, une société spécialisée dans la commercialisation de fichiers d'e-mails. Et Bertelsmann a acheté pour près de 2 millions de francs les bases de données clients de Boxman. C'est légal. Aux USA, qui n'ont pas de CNIL, et pas de loi spécifique en matière de vie privée, ça ne l'est pas : la Federal Trade Commission et quarante-trois Etats américains ont ainsi refusé la cession du fichier clients de Toysmart. Selon 01Net, Disney, propriétaire de 60% de Toysmart, aurait finalement accepter de racheter ledit fichier, fort de 250 000 identifiants (données de facturation, préférences d'achat, profils des familles, nom et dates de naissance des enfants), afin... de le détruire. Histoire de faire dans la légalité. Ce qui est d'autant plus paradoxal que Disney fait aussi tout son possible pour empêcher les USA de renforcer leur législation en matière de protection des données personnelles... DoubleClick, leader de l'identification préalable et continue des internautes, se vante quant à elle d'avoir délivré 61 milliards de bandeaux de pub en un seul mois l'an dernier. Quand on sait que la régie pub cherche par tous les moyens (cookies et web bugs, sans compter le rachat, pour 1.8 milliard de dollars, d'Abacus, la plus importante des bases de données des foyers US) à traquer les comportements et préférences des internautes pour en dresser des "profils consommateurs", il y a aussi de quoi s'inquiéter. Engage, l'un de ses principaux concurrents, se targue quant à lui de disposer d'une base de données forte de 800 types d'entrées ("préférences") et de 84 millions de profils... eux aussi "anonymes". Sauf que le terme est on ne peut plus sujet à caution, comme le révélait une récente étude universitaire rapportée par Transfert : "87 % des citoyens américains sont identifiables sur Internet rien qu'en croisant trois données : leur date de naissance, leur sexe et leur code postal"... trois des données "anonymes" qui servent justement à élaborer ces "profils". Ou quand l'"anonymat" sert à mieux profiler le langage marketing... Les amateurs chevronnés, ou professionnels aguerris, peuvent aussi se faire une idée plus précise de cette nouvelle économie du commerce des identifiants grâce au dossier consacré aux "outils de mesure d'audience" (ou comment personnaliser, rentabiliser et optimiser les audimatés) du Journal du Net (ou comment recopier les communiqués de presse et faire passer ça pour du journalisme).
http://www.boston.com/dailyglobe2/008. |
Le Top 10 de la Privacy Foundation | [ Vie Privee ] |
Auteur: Bb) [ Bug Brother ] | Tuesday 09 January 01 |
Richard Smith s'est fait connaître en démontrant que DoubleClick pouvait traquer les internautes et compiler un grand nombre d'informations grâce à la technologie des cookies, en révélant l'existence des web bugs (ou "pixels blancs"), qui servent à surveiller les internautes à leur insu, entre autres études sur la vie privée en ligne. La Privacy Foundation, qui l'a depuis engagé, vient de publier son "Top 10 Privacy Stories of 2000". Moins "fun" et hacktiviste que les Big Brother Awards, il témoigne de la prise de conscience grandissante des américains en matière de protection des données personnelles. 27% des sociétés US surveillent les e-mails de leurs employés, les deux tiers des principales sociétés les placent sous une forme ou une autre de surveillance électronique (surveillance du surf internet, de tout ce qui est tapé au clavier, des boîtes vocales téléphoniques, vidéosurveillance...). La loi américaine autorise cette forme de surveillance-là, et nombre de produits commerciaux avancent à grand pas sur ce marché tout ce qu'il y a de plus porteur : Checkpoint, SpectorSoft, Telemate, WinWhatWhere... de plus en plus utilisés, d'ailleurs, pour surveiller femme, mari et enfants, qu'ils s'agisse de vérifier leurs bonnes moeurs, voire de préparer un divorce... La surveillance au travail est ainsi n°1 au Top Ten de la Privacy Foundation, qui met aussi en avant la protection, inexistante encore à ce jour aux US, des données médicales, qui intéressent très fortement les compagnies d'assurance, les professionnels (des bases de données) de la santé ou encore les employeurs : un projet de loi est bien à l'étude aux USA, depuis 6 ans, mais il faudra encore attendre deux ans avant qu'il ne soit mis en application, et quand on sait qu'il en coûtera plusieurs milliards de dollars aux sociétés pour le mettre en place, gageons que la résistance du marché saura se faire sentir... Autres "nominés", plus classiques cette fois-ci : le Carnivore du FBI, DoubleClick (qui, il y a tout juste un an, s'apprêtait à revendre les profils de 100 000 internautes que le leader des régies pub online avait pistés sur le www), ou encore Amazon, qui changeait brusquement cet été la teneur de sa charte de protection des données personnelles, s'"autorisant" désormais à les partager avec ses partenaires...
http://www.privacyfoundation.org/release/top10.html. |
L'ADN au service des atteintes aux droits de l'homme | [ Cyborg ] |
Auteur: Bb) [ Bug Brother ] | Sunday 07 January 01 |
La Coordination Anti Répressive de Bretagne (CARB) dénonce les conditions d'interpellations et de détentions de ce qu'elle assimile à des "prisonniers politiques", conformément à la définition d'Amnesty International. 120 personnes auraient ainsi été arrêtées depuis septembre, souvent dans des conditions dignes de l'appellation de la brigade en question, une Division Nationale Anti-Terroriste qui bénéficie de "lois d'exceptions" et a été épinglée par la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme dans un rapport au titre révélateur : "La porte ouverte à l'arbitraire". Il y est question "d?un large spectre de violations des obligations de la France au regard de la Convention européenne des droits de l?Homme". Les témoignages recueillies par la CARB déroulent la longue litanie des pressions, intimidations, manipulations, arrestations spectacles et brutales, violations de la présomption d'innocence et en appelle même au Comité européen pour la Prévention de la torture et des traitements inhumains ou dégradants pour l'absence de soins dont pâtissent trois détenus malades. Un autre vient d'ailleurs d'entamer une grève de la faim. Sur les 120 personnes arrêtées, une centaine sont sorties libres de leurs gardes à vues, et sans mises en examen. Outre les séquelles psychiques dont souffriraient certaines de ces personnes interpellées à titre de "témoins", leurs matériels informatiques (moniteurs, claviers, souris et imprimantes compris !) est systématiquement saisi, et non restitué, et ce même s'il l'ordre de restitution est officiellement donné, ou qu'il s'agisse de matériel professionnel (dont celui d'un journaliste) ou syndical. De plus, des prélèvements ADN auraient été effectués, quitte à le faire par le truchement de la confiscation d'un slip ou encore l'analyse des brosses à dents de 3 enfants... Le fichage génétique de personnes considérées comme simples "témoins" n'est pas une première : il y a quelques mois, des militantes anti-OGM avait ainsi été forcées par la gendarmerie a leur confier un prélèvement ADN (voir les articles d'ATTAC, Ouest France et Libération). ADN : fichage massif & politique du secret En Angleterre, toute personne "suspecte" peut faire l'objet d'un prélèvement ADN, même pour un simple feu rouge grillé. La police est en effet habilité à effectuer un prélèvement de tout ceux qu'elle contrôle, ou interpelle. La base de données nationale est ainsi la plus importante au monde, avec 1 million d'échantillons, ce dont se vante allègrement le Forensic Science Service, chargé de qui a mis l'info en une de la page d'accueil de son site web. Son objectif : 3 millions d'échantillons en 2003. Le gouvernement britannique et son sinistre Jack Straw, ministre de l'intérieur trois fois primés (en trois ans) par les Big Brother Awards anglais et responsable du RIP Act (qui connecte tout le trafic internet britannique aux services secrets de Sa Majesté), a d'ailleurs augmenté de 202 millions de livres (plus de deux milliards de francs) le budget alloué à cette base de données au cours des 18 derniers mois. Une erreur judiciaire au moins a déjà été officiellement reconnue l'an passé : l'homme, qui avait un alibi, clamait son innocence, vivait à 200 km du vol qu'on lui imputait, avait la maladie de Parkinson et ne pouvait donc pas se déplacer... fut condamné à cause de son ADN, et relâché sans un mot d'excuse plusieurs mois plus tard, les autorités britanniques tentant d'étouffer l'affaire. Les spécialistes s'accorderaient à penser que "plus la base de donnée est limitée, plus elle est efficace". La base de données américaine, qui a cinq fois plus d'habitants que l'Angleterre, serait quant à elle deux fois moins importante que celle des Britanniques. En 1998, le Groupe de projet sur la protection des données du Parlement Européen demandait à ce que les données génétiques prélevées dans le cadre d'une affaire ne soit ni conservée ni réutilisée dans le cadre d'une autre affaire, et qu'elles soient tout bonnement détruites. Reste qu'il est néanmoins question de créer une base de données ADN européenne, compilée à partir des bases de données nationales dont la création est encouragée par le Conseil de l'Europe. Ce fichier interconnecté, et contrôlé par Europol, l'Office européen de Police, est l'une de ses trois bases de données, qui devraient être opérationnelles en 2001. Mais aucune référence ne semble disponible sur son site web. Lors de la 1st INTERNATIONAL DNA USER?S CONFERENCE d'Interpol, qui se tenait à Lyon en 1999, le rapporteur concluait son intervention sur les risques potentiels liés à la collecte, l'interprétation et l'utilisation de prélèvement ADN en appelant ses collègues à éviter de "former les délinquants" : "Même si les moyens de la criminalistique sont des sujets fascinants qui ne peuvent qu'intéresser les médias, il est important que tous les acteurs fassent preuve de la plus grande discrétion dès qu'il est question de la nature exacte des traces que la police peut exploiter." Si un projet de base de donnée ADN a été lancé au Canada, et que celle d'Europol garde tout son mystère, il nous a été impossible de trouver quelque référence que ce soit quant à la situation en France.
Coordination Anti-Répressive de Bretagne. |
Le OFF des BBA | [ Big Brother ] |
Auteur: Bb) [ Bug Brother ] | Wednesday 03 January 01 |
Le Bulletin lambda, Bug Brother & Kitetoa publient le "OFF" des Big Brother Awards français. Avant de rendre son verdict du 16 décembre, le jury des BBA avait en effet décidé de cautionner un certain nombre de dossiers, mais pas tous. Les dossiers des candidats non présélectionnés par le jury n'ont pas été publié sur le site officiel des BBA. Ces dossiers valent pourtant le détour, les pièces à charge étant des faits connus ou avérés. Parfois c'est la finalité politique de la nomination qui n'a pas été jugée assez pertinente. Ont donc frôlé de peu la Big Brother Awardisation : l'INSEE, SEMLEX, CLARITAS, SERVIER, LYON, les HLM, STRASBOURG, l'UEJF, la LDH, la Licra et le MRAP, les censorware, WANADOO, AQSACOM et... la CNIL ! |
Pourquoi il convient d'investir en Chine | [ Big Brother ] |
Auteur: Bb) [ Bug Brother ] | Tuesday 02 January 01 |
Reuters, mardi 2 janvier 2001, 10h30 : "L'armée chinoise a officiellement cédé le contrôle de son réseau de téléphonie mobile CDMA à l'opérateur de téléphonie mobile China Unicom Group". Cette société, créée par le ministère des finances de Hong Kong, tente depuis quelques années de casser le monopole de l'opérateur national chinois, passant des partenariats avec Lucent, Qualcomm ou encore Ericsson, visant à faire profiter la Chine des libertés offertes par l'économie de marché. Economie de marché qui voit d'un très bon ?il le milliard de clients potentiels croupissant encore sous la férule du régime totalitaire. Reuters, vendredi 29 décembre 2000, 12h41 : "Le portail internet chinois SINA.com a annoncé qu'il était le premier site web commercial chinois à obtenir l'autorisation de Pékin de publier des actualités en ligne." En Chine, il faut en effet désormais être agréé par le gouvernement pour pouvoir publier des informations sur l'internet. Par ailleurs, seuls les journalistes ayant travaillé pour une agence de presse gouvernementale sont habilités à publier des informations sur le www. "Cette réglementation fait partie des mesures visant à préparer l'entrée de la Chine à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC)." Au moins, ça a le mérite d'être clair : pour rentrer à l'OMC et être accepté par les supporters de l'économie de marché, il faut qu'un régime totalitaire restreigne la liberté d'expression de ses journalistes. Reuters, vendredi 29 décembre 2000, 14h20 : " La Chine considère désormais comme un crime l'utilisation d'internet pour défendre l'indépendance de Taïwan, célébrer un "culte" ou diffuser des rumeurs influant sur les cours de Bourse, créer des sites ou des pages web pornographiques ou proposer des liens vers de tels sites". Texto, cela donne : "inciter à la subversion", "renverser le système socialiste", "saper l'unité nationale" ou "maintenir le contact avec des adeptes d'un culte". Sont également considérées comme criminellles "la calomnie sur le web, la création et la diffusion de virus, l'intrusion dans les réseaux militaires ou la falsification d'adresses e-mail." La Chine est ainsi en passe de devenir le premier pays au monde à satisfaire aux critères de ceux qui veulent faire du web un vaste supermarché : pas de liberté d'expression et une régulation de l'internet tout ce qu'il y a de plus restrictive. De telle sorte que seuls les services commerciaux, agréés et bien-pensants, pourront investir le www. Ils ont déjà réussi à racheter le réseau de communication militaire... . [ Commentaire? ] >SyMbioZ> A l'occasion du 107e anniversaire de la naissance du fondateur de la Chine communiste, un site web lui a etait dédié. Le gouvernement chinois voudra aller voir du coté de ce site qui incarne par ailleurs la pensée de Mao Tsé-toung. Dans la page d'acceuil, on peux lire : «La pensée Mao Tsé-toung incarne le meilleur de la culture chinoise et cristallise la sagesse collective du Parti Communiste Chinois (PCC)». Pour plus de renseignement, ici . >Shogu`N> Je vous rappelle que le Ministère Chinois soutient énormément le Système Linux. Tous les services administratirfs chinois sont basés sur Linux . >visir> et moi de vous rappeler que le regime chinois est un regime totalitaire, ultra-repressif et fasciste...vous l'aviez compris! FREE TIBET!!! . |
Contre la Taxe sur les CD-R - Signez la pétition ! | [ Libertes ] |
Auteur: Sitting [ ] | Saturday 30 December 00 |
Fin Janvier 2001, les cd vierges seront taxés, N'attendez pas cette date pour agir ... Après, il sera trop tard ! Il reste approximativement 31 jours avant la mise en application de la taxe ... C'est pour cela que l'ATCD a décidé d'agir et de rassembler le plus de monde possible à cette cause ! Venez signer la pétition sur le site de l'ATCD, dèja plus de 3500 signatures ! ATCD. [ Commentaire? ] >Bb)>
Pourquoi signer, ou en tout cas se bouger par rapport à cette taxe-là ? >temujin> Apparement les sites de crackers qui commercialisent des CD piratés se multiplient sur le net. Les organismes tels que le BSA n'ont pas assez de moyen pour lutter contre ce phénomène grandissant. Personnellement je prefere une taxe sur les supports de stockages informatiques que ce soit nos impots qui aillent directement les engraisser. Ceci dit je suis contre cette taxe. C'est pas a nous de payer le manque a gagner des societes informatiques. Cette taxe contre la lutte du piratage n'est qu'un pretexte au gourvernement de s'en mettre pleins les poches. . >Guillaume> Faut boycotter les cd-r alors achetez les par centaines avant fin janvier 2001 . >blend> Protestez contre cette mesure... Comment ce fait il qu'un organisme d'etat puisse taxer une pratique illegale puisque ceci vise a compenser le copiage de cd audio. Non seulement vous payer la taxe mais en plus vous allez au tribunal. Il faut peut etre arreter de deconner la. Jusqu'a 14 Fr en plus par cd c'est assez dure a avaler pour ce qui font du graphisme ou 30 s de video vous bouffe un cd. Alors comme la plupart sont etudiant imprimez la petition et faites la signer au bahut. La dans chaque etablissement on peut faire 200 petitions calculez il ne reste plus beaucoup de temps ! . >Kay / Aphasia> C'était prévisible, une taxe sur un produit à forte rotation. Pour ceux qui ont la chance d'habiter dans l'Est de la France, ils n'ont qu'à faire un tour de l'autre côté de la frontière. En +, ils sont moins chèrs (- de TVA, pas de taxe CD). . |
IBM se sent plus!! | [ Libertes ] |
Auteur: SyMbioZ & Bb) | Saturday 30 December 00 |
Les ?4C? (Intel, IBM, Matsushita et Toshiba) veulent intégrer aux disques durs le CPRM (Content Protection for Recordable Media), une protection contre la piraterie des fichiers copyrightés déjà utilisée sur les cartes mémoires des baladeurs MP3. Explication : chaque disque dur équipé du système CPRM est "signé" avec une clé de numérisation unique, calculée à partir de son numéro de série. Un fichier CPRM arrivant sur le disque (via le web, un DVD ou un CD) est reconnu et immédiatement codé (crypté) selon la clé de numérisation. Ainsi verrouillées, les données de ce fichier ne sont alors plus accessibles qu'avec un numéro d'authentification qu'il faut aller chercher sur un serveur central. Impossible d'utiliser un numéro pirate, puisque l'authentification est basée sur le numéro de série du support de stockage et non plus celui du produit. Impossible de recopier le fichier plus d'une seule fois. Impossible de lire les fichiers enregistrés avec un ordinateur donné sur une nouvelle machine (qu'il s'agisse de votre nouvelle bécane, de celle d'un ami, celle de la fac ou du travail...). IBM projettent d'intégrer cette nouvelle killer app' d'ici juin 2001 dans ses disques durs. Si l?industrie du film et de la musique applaudit des deux mains, les critiques de la part des constructeurs (dont.. MicroSoft itself, qui considère que cela entrave la "libre circulation des fichiers" !), des éditeurs de logiciels et des médias se multiplient, sans même parler des adeptes des logiciels libres, et le CPRM doit encore obtenir l'aval du NCTIS (National Committee for Information Technology Standards), l'organisme qui gère les standards des disques durs, dont les prochaines sessions sont prévues au mois de février. John Gilmore, un ancien membre de la direction de Sun, adepte des logiciels libres, spécialiste de la cryptographie et membre de l'Electronic Frontier Foundation, invite les consommateurs à boycotter les produits IBM, Intel et Sony, et leur recommande d?utiliser leur argent chez des revendeurs qui leur proposent des produits qu?ils contrôleront eux-mêmes. Plus d'infos sur The Register, qui a sorti l'affairel et la lettre de Gilmore
ZDNet - Bientôt des antivols dans les disques durs. |